Épuisé du long voyage que j'ai dû parcourir et des différents papiers à régler afin d'être définitivement inscrit au sein de cet internat, je peux enfin poser mes valises dans cette pièce ou plus précisément cette chambre.
Je savais déjà que le pensionnat disposait de chambre en collocation.

"Le numéro huit" me dis-je; et après avoir tourné la poignée de la porte et poussée cette dernière, une sensation de bien-être me pénétra suivie d'un frisson parcourant tout mon corps.

Une pièce claire et spacieuse s'ouvre à moi, trois lits, trois bureaux, trois armoires etc... après un premier coup d'oeil, je compris de suite lesquels étaient déjà occupés et lequel était donc le mien; je décide alors de poser ma valise, ma guitare et mon amplificateur au pied du lit et de m'asseoir sur ce dernier.

Étant seul et ne connaissant que légèrement mes nouveaux colocataires, je m'affirmais et surtout espérais qu'ils ne tardent pas afin de faire plus ample connaissance.

« Enfin arrivé »

Nishimura Tsukasa et Shinri Nika

Arrivé dans le pensionnat j'étais complètement paumé. Heureusement que cette jeune fille : Takeshi Miyuki, avait été là pour m'indiquait les dortoirs et autres..... Mon sac de sport contenant toutes mes affaires, sur le dos j'errais un peu dans les couloirs en quête du dortoir n°8. J'espérais être le premier, comme ça j'aurais le temps de m'installer. J'espérerais aussi, qu'il y est des lits superposés, j'aimais bien être en haut. Ca me rappelais au centre militaire, la falaise où je venais avec mon père adoptif pour regarder le terrain. Quelle belle vue avait-on... Mais ce temps là était finit, j'étais partis et eux ils continueraient à faire leur vie peut être regretteront un peu. Mais c'est mon choix, ils doivent le respectais! Je soupirais doucement, et continué de regardé de chaque côté, fixant les numéro. 5,1,4,2.... Je n'aimais pas les chiffres. Bref. Il fallait que je garde l’œil. Enfin. 8. Une porte. Mon cœur battis plus vite. Ce n'était pas mon genre d'avoir peur, mais il faut bien avoué que j'étais un peu (beaucoup) impressionné par Yorihiko. Tant pis, je ferais comme je l'avais toujours fait.
Je poussa la porte, ma main sur la poignet marron, espérant toujours être seul je découvris la chambre. Mon regard balayant la salle. Tout en trois, on était donc trois, super ça aller être marrant, même si je n'allais pas être très bavard. Les habitudes ne se perdent jamais. Puis je finis par remarquer qu'un garçon y était déjà assis. Cheveux noir, comme moi, yeux sombre enfin marron foncés. Plutôt grand, mais pas de forte carrure. Il me ressemble un peu, ça pourrait être mon frère. Oh mince, il fallait pas que j'y pense. Trop tard. Je serra mon poing, cette photo, il y a sept ans, et je l'ai toujours... Mais non, ce n'est pas possible qu'il soit là! En plus, comme si je m'en préoccuper, je n'avais même pas chercher à le retrouver! Je continuais de fixer le jeune homme inlassablement, ne lui adressant aucun sourire. Mais par politesse je déclara d'une voix froide que je ne voulus pas. Il fallait que j’oublie.

« Salut. Excuse moi, je suis aussi dans la chambre 8. Je viens d'arriver.... »

Je posa mes affaires sur le lit d'à côté qu'occuper le garçon, car l'autre était déjà prit. J'esquissa un sourire presque forcé. Je n'avais pas la moindre envie de sourire, mais je devais être gentil. Il le fallait. Je m'assis en face de lui et remarqua qu'il avait une guitare. Il pourrait nous joué des morceaux, plus qu'à espérer qu'il joue bien. Gardant mon manteau, je ne bougeais pas, ne parlais pas. J'attendais. Et me rappelai. Je me les rappelai eux! Le père que je n'avais pas connu, la mère qui était morte à cause de moi... à cause de nous. Et lui... là, ce frère avec qui j'aurais pu jouer, faire des loups, ne pas être seul dans les moments les plus dur. Mais après tout je n'avais pas voulus, je n'avais pas chercher, et lui sûrement pareil. Comme moi, il avait les yeux noir, mais des cheveux blonds... Je soupira et secoua légèrement la tête, presque un mouvement qu'on ne pouvait percevoir. Je voulais chasser toute c'est pensées, et je me risqua à dire.

« Tu es nouveau toi aussi? »

© codage by Lou'

Lorsque j'entendis la poignée de la porte se tourner, j'étais heureux, presque excité à l'idée de rencontrer de nouveaux amis...
"Un garçon? Une fille? peu importe tant qu'on s'amuse!" je pensais si fort, mais pas question de l'agresser. Et comme à mon habitude, j'avais l'air calme.

La porte s'ouvrit enfin; déjà, de profil j'eus l'impression d'un reflet de ma propre personne, puis il se retrouva face à moi, je vis qu'il ne me remarquais pas de suite, alors pour ne pas le brusquer je décidais de faire un léger mouvement, espérant que cela attire son attention.

"Salut. Excuse- moi, je suis aussi dans la chambre 8. Je viens d'arriver..." Je ne décide de rien dire mais d'acquiescer par un léger sourire, puis une autre parole:
"tu es nouveau toi aussi?"
Je décidai donc d'y répondre cette fois
"oui je suis nouveau, enchanté. Moi c'est Tsukasa, Nishimura Tsukasa, mais n'hésite pas à m'appeler par mon prénom" avec ces paroles, je me levai et allai lui serrer la main comme un signe de bienvenue et d'amitié déjà naissante "Et toi? tu t'appelles comment?"

De pres, je remarquais quand même que la ressemblance était presente mais pas non plus frappante, quelque detail nous différenciions; même si je ne saurai les énumérer.

«Enfin Arrivé! »

Nishimura Tsukasa et Shinri Nika

Une réponse ne tarda pas à venir, il répondait vite. On pouvait voir qu'il était assez excité même si il ne le laissait pas paraître. Mais aucune des émotions humaine ne m'échapper, j'aimais bien observer et à ce jeune homme, c'est sentiments ne m'avait pas échapper. Mais bon j'allais faire comme si je n'avais rien vu. Je souris de nouveau. Même si je n'avais toujours pas envie. Tant pis, je ne voulais pas paraître trop froid. De toute façon il le verrait bien un jour, mais il fallait que je fasse des efforts comme mon père l'avait demandé.

« Oui je suis nouveau, enchanté. Moi c'est Tsukasa, Nishimura Tsukasa, mais n'hésite pas à m'appeler par mon prénom. Et toi? tu t'appelles comment? »

Tsukasa, c'est un beau prénom. J'aime bien, en plus malgré qu'il soit apparemment très joyeux, il avait l'air gentil. Il devait être plus grand que moi, dans les deux sens, en taille et en âge. Ca ne me gênait pas. J'avais eu l'habitude d'être avec des adultes, au centre militaire. Mais bon il fallait que j'arrête d'y penser, c'était finis. Maintenant c'était une nouvelle vie. Je répondis après un instant.

« Kaiden Evans, enchanté aussi. »

Ca c'est dit. Je me leva du lit et enleva de ma poche la photo de mon jean que je fourra dans mon sac, que je déposa ensuite à côté de mon lit. J'inspectai la pièce, très spacieuse, assez beau. Très simple. J'aimais bien, la simplicité. Ca ne changeais pas trop d'avance, j'allais sûrement vite m'habituer à ce nouveau pensionnat pour moi, si loin de New York. De nouvelles rencontrent, de nouveaux amis, de nouvelles choses, toute une vie qui recommence. Quand j'étais petit je voyais toujours les pensions comme des trucs horrible, strict où ils nous laissaient rien faire. Mais c'était tout autre.

© codage by Lou'

Le voyant occupé à déposer quelque chose dans son sac, je me retournais ranger mes affaires pour gagner du temps et surtout respecter sa vie privée; c'est ce que j'avais appris de mon frère à travers lui, il me disait toujours de respecter sa vie privée et celle des autres, que c'était là la clé de la bonne entente; et comme à mon habitude, je suivis ses conseils.

Je voyais bien qu'il était un peu mal à l'aise, mais je fis semblant de ne pas m'en rendre compte tout en rangeant mes affaires dans mon armoire:
"C'est un nom original Kaiden, tu as de la chance. Tu viens d'où?"

Mon téléphone vibra soudain dans ma poche, un appel de ma mère; je ne répondrais pas, des choses plus urgentes se présentaient et puis c'est ma nouvelle vie, je ne veux pas qu'elle s'en mêle, elle n'était pas d'accord pour que je parte après tout.

«Enfin Arrivé ! »

Nishimura Tsukasa et Shinri Nika.

Tsukasa, puisque que tel était son prénom, ce mit lui aussi à rangé c'est affaires. Même si je voulais caché juste une petite photo de lui, je l'imita. Je ne voulais pas la voir et donc la laissa entre deux pages d'un des livres que j'avais apportés. Les armoires étaient un peu plus loin des lits, j'emportai donc carrément mon sac vers c'est dernière pour éviter les aller retour. Je n'avais apportés que ce que j'avais besoin, je n'étais pas du genre à me charger pour rien. D'ailleurs tous ça tenait dans un assez grand sac de sport, comme ça il pourrait lui aussi me servir. J'aimais bien le sport de temps en temps. Je rangea tout dans l'armoire sauf les deux trois livres, que je n'avais pas encore lu, il appartenait à mon père il me les a offert à mon derniers anniversaire. Et j'avais apporté mon ordinateur portable avec sa recharge et ma tablette accompagné de sa recharge. Tous ce que j'espérais c'était qu'on ne me les volerais pas. Aussi tellement occupé à ranger j'avais oublié tous c'est histoires passés.

Après avoir terminé, je décida d'ouvrir un peu la fenêtre, pour faire rentré de l'air frais. Et j’appuyai mes coudes sur le rebord, histoire de prendre pleins d'airs et me détendre. J'étais un peu tressés, le temps passé... Et la vie continuait, quelques part quelqu'un et mort, quelque part un enfant naît, quelque part quelqu'un se suicide, quelque part quelqu'un rit, un autre pleur... Car la vie continue, et je ne dois pas m'arrêter d'apprécier la vie, ce n'est pas mon genre de reculait, d'avoir peur, de le montrait. Et ça ne changera pas, je changerais différemment. Je réussirai, à avoir au moins quelques amis, a sourire sans me forcer, à montrer de la joie.. Mais je ne suis pas près d'en arriver là. En plus, en attendant de réfléchir à tous ça y'en a qui a parlé je crois. En effet, ça voix plutôt douce mais ferme m'inspirant de la confiance, avait sonné dans la pièce où nous étions encore que deux. J'entendis.

« C'est un nom original Kaiden, t'as de la chance. Tu viens d'où? »

Hum... Kaiden... D'où je viens... C'est confus pour moi, je ne sais même pas d'où je viens, ni même qui je suis au delà de Evans Kaiden, 17 ans. Où? Qui? Complètement perturbé, je dû m'asseoir essayant de reprendre mes esprits. J'essayais de trouver une réponse, pour expliquer... Mais je ne pus m'empêcher de dire la vérité, on me l'avait appris de pas mentir. Froid, distant. Pour la première fois j'avais vraiment peur. Mes mains tremblaient légèrement, je ne voulais pas être faible, il allait me faire mal... Je ne le voulais pas vraiment, j'étais un gosse complètement normal, juste différent.

« ...Désolé je ne sais pas. »

© codage by Lou'

Il ne sait pas? Pourtant tout le monde à un "chez soi", tout le monde vient d'un endroit... C'est étrange, le silence était pesant, et seul le courant d'air venant de la fenêtre dérangeait ce silence pour le rendre encore plus pesant... Je n'aurais peut-être pas dû poser cette question; je m'en voulais et à la fois je savais que ce n'était pas de ma faute... Après tout, tout le monde à un passé aussi difficile qu'il soit...

Plus le temps de rêvasser! Il faut répondre maintenant!
"Désolé si je t'ai mis mal à l'aise, ce n'était pas mon intention... tout le monde à besoin de parler pour extérioriser. Donc si tu en as envie n'hésite pas, je suis à ton écoute. Bref, sinon, t'écoute quoi comme style de musique ?"

Après avoir finies ces phrases, j'eus un instant de peur, peur qu'il se braque et qu'il soit distant; car effectivement, c'est lors des premières rencontres qu'on se fait une idée de la personne, les premières impressions sont importantes.

« Enfin Arrivé! »

Shinri Nika et Nishimura Tsukasa

Ce silence était si présent, que je n'osais le troubler. J'étais encore un peu hors d'état d'esprit, et en pleins moment de réflexion, ce blanc était d'encore plus troulbant. J'attendais juste que ça se passais. Peut être Tsukasa dirait-il quelque chose, mais moi je n'en avait aucune envie : je n'y arrivais pas. Même si j'aurai, peut-être, voulu parler aucun son, j'en suis sûr, ne serait sortit de ma bouche. Je décidai donc de rester complètement muet. Il fit un petit geste du bras, il était toujours debout, en train de me détailler. Enfin je pensais, qu'est-ce que je devais paraître faible. Ce n'était pourtant pas dans mes habitudes... Je n'avais pas aimé sa question, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, il était gentil, il me semble.

Comme ce geste m'avait indiqué, il parla. Je ne me trompais jamais pour ce qui était des petite mimiques qui pouvait signifier une éventuelle prise de parole. Tous ça me faisait penser à un professeur de mathématiques, que j'avais eut étant plus jeune... Il scrutait tous les élèves, comme un aigle qui choisirait sa proie avec soin, ce prof' aimait particulièrement interroger ceux qui ne levait pas la main souvent voir jamais, ce qui était mon cas, ensuite il refaisait le tour de la classe et de sa voix grave et ferme il interrogeait ces élèves. C'était particulièrement énervant. Je reportai, pratiquement toute mon attention sur la réponse de Tsukasa. Mais bien sûr je savais qu'il ne voulait pas me mettre mal à l'aise. Cette réaction prouvait qu'il avait un très bon fond, décidant de ne pas m'enfoncer plus dans le gouffre je décidai de laisser paraître que j'étais assez content de la dernière question prononcé par le garçon. J'aimais beaucoup la musique, et je n'aurais donc pas vraiment à me forcer.

« Oh! Hum j'aime bien un peu de tout, mais je vais paraître très bête, j'aime aussi beaucoup le piano, le violon, la guitare et.... Enfin... J'aime aussi pleins d'autres choses et toi? »

Un fin sourire apparut sur mon visage, souvent renfermé. En aucun cas je voulais paraître antipathique. Je me levai du lit et attendis une réponse de sa part.

© codage by Lou'

Emptiness, void.
Quoiiii?

Elle se trouvait là, devant l'entrée, sans bouger. Les gens continuaient de passer, suivant chacun leur chemin de leur propre vie. C'est comme si elle voyait le temps passer au ralenti ou au contraire en vitesse supérieure, elle ne savait pas vraiment mais c'était flou, une sensation étrange et vide. Que faisait-elle ici? Qu'allait-il se passer maintenant? Ces questions la traversaient et pourtant, elles étaient dénuées d'intérêt. Après tout, qu'avait-elle maintenant? Avec cet état d'esprit, Nika s'avança d'un pas pour enfin traverser ce portail et entrer dans ce fameux pensionnat, sa nouvelle prison, sa nouvelle maison. Elle passa lentement la cour puis le hall sans faire attention aux gens autour d'elle et continua sa lancée jusqu'à l'accueil. À cet instant elle s'arrêta et lança un léger coup d'oeil au personnel devant elle avant de baisser son regard pour se courber un peu par politesse. Déposant enfin ses lourdes valises qu'elle trainait, devant le bureau qui les séparait, elle se remit droite et ouvrit enfin la parole.

" Bonjour, je m'appelle Shinri Nika, je devrais être enregistrée dans la chambre n°8 "

La femme devant elle commença à feuilleter une sorte de carnet et parcourut l'ordinateur avant de regarder à nouveau la jeune étudiante en face avec un sourire.

" Oui, votre chambre se trouve à l'étage supérieur, prenez le couloir à droite, continuez tout droit et montez les escaliers, les numéros sont inscrit sur les portes. "

" Merci "

Elle se courba à nouveau avant de prendre ses valises et marcha tout droit vers l'escalier avant de le regarder en s'arrêtant. Devait-elle vraiment arpenter ses escaliers avec ses valises? Sérieusement? Pourquoi n'y avait-il pas d'ascenseur? Chiant... Nika poussa un léger soupir avant de commencer à monter un par un les nombreuses marches et après avoir terminé cette 'épreuve' elle poussa cette fois un soupir de soulagement. La jeune femme lâcha ses valises, étira ses bras vers le haut avant de reprendre ses valises pour s'avancer jusqu'à sa chambre. numéro 8, numéro 8... Elle examinait la porte des chambres, une à une et trouva facilement la sienne qui n'était pas très loin. Il faut dire que son numéro faisait partie de ceux du début. À l'entrée de cette porte qui paraissait plus grande que la normale, la jeune femme s'était arrêté et n'osait pas entrer, elle ne fixait que cette grande porte noire avec ce numéro 8 inscrit sur une plaque en argent. Son esprit était vidé et son cerveau aussi. Pas du fait de la fatigue, même si elle le ressentait un peu, mais surtout, elle ne pensait à rien et le silence des couloirs ne firent qu'accentuer son état d'un blanc total. Mais peu à peu, elle pouvait entendre des voix filtrer à travers cette porte. Des gens étaient déjà là. Prenant son courage à deux mains, elle entreprit d'ouvrir la porte et découvrit avec stupéfaction, deux garçons. La surprise la fit tomber à la renverse, le derrière en premier entre ses deux valises. Ses deux mains supportaient un peu son corps sur le froid du sol, quelques mèches de cheveux s'étaient retrouvés sur son visage. Que se passait-il!?


[ Vraiment désolé du retard >___< ]

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