Ne vous fiez pas à son mètre soixante-neuf et à sa bouille infantile, Daidai a bien dix-sept ans! Son visage est, comme dis au-dessus, aux allures d'enfant : des joues légèrement rondes et roses, des traits peu marqués, un petit nez et pour compléter le tout, de grands yeux bleu-vert brillant de curiosité! Notre adolescente a une taille élancée et... Longiligne. Hé oui, point de poitrine pour Daidai, ce qui renforce malheureusement son côté petite fille qu'elle rêve d'effacer. Ses cheveux sont de couleur blond doré, descendant paresseusement jusqu'au bas de son dos en ondulant. Elle possède une frange assez indisciplinée qui se balade de droite à gauche au grée du vent ou des mouvements de tête de sa porteuse. Niveau "style&mode", on la verra souvent porter des cerfs-têtes kitsch (cependant, elle délaisse sans regret les bijoux comme les colliers, bracelets, boucles d'oreilles... Etc.) et des vêtements de couleur vive et voyante. Dans cette optique, elle a changé radicalement la couleur de son uniforme qui est maintenant d'un rose-mauve d'un assez mauvais goût, elle-même l'avoue haut et fort. Daidai n'aime pas du tout les jeans et les leggins mais aussi les tee-shirts stretchs, préférant largement les jupes ainsi que les pantalons ou hauts un minimum large.

Daidai est la plupart du temps de bonne humeur, tel un petit soleil scintillant. Elle bénéficie du forfait "sourire un jour, sourire toujours" et a une prédilection pour les blagues qui tombent à plat. Sa présence est étouffante et il est presque impossible de se reposer quand on est avec cette dernière . Elle peut parler de tout et de rien sans le moindre effort si elle discute avec quelqu'un qu'elle connaît, mais face à un inconnu elle perd sa spontanéité et n'ose pas vraiment parler de peur d'une réaction négative de l'interlocuteur, ce qui laisserait penser que c'est une fille timide, alors que c'est totalement faux! Les autres personnes à qui elle n'aime pas faire face sont les personnes qui paraissent tristes ou ceux qui sont en colère. Après tout, comment consoler quelqu'un qui pleure ou est mal dans sa peau alors qu'elle prend tout à la légère et ne peut pas vraiment faire du malheur d'autrui le sien? Et dans le deuxième cas, elle s'énerve contre les gens déjà en colère...Côté scolaire, Daidai n'a rien à envier à ses camarades: elle frôle les seize de moyenne générale; hé oui c'est une bonne élève!

Une première chose "futile" pour commencer. Une date : 12 novembre. Même si c'est un jour tout à fait banal pour n'importe qui d'autre, c'est le plus important de ma vie, car tout le monde le sait: toute vie ne peut commencer sans naissance, et le 12 novembre, c'est le jour de la mienne.
Une deuxième chose "futile", pour continuer. Un prénom... Mon prénom! Car cela aussi est une chose que tout le monde sait: un nom, c'est imposé, c'est la marque de la continuité d'une génération. Mais un prénom? Un prénom, c'est – hélas! – aussi imposé, par les parents! mais derrière chaque prénom, il y a une histoire, une signification. Vous savez que Daidai signifie littéralement "orange"? Et le fait que les plus beaux coucher de soleil se passaient en hiver? Non? Hé bien c'est l'histoire de mon prénom, car le mois de novembre est un mois d'hiver et que l'heure de ma naissance a précédé de peu celle d'un magnifique coucher de soleil...
Voilà, voilà, je crois que là je vous ai assez soûlé avec mon blabla, non? Allez, je passe à la suite. La suite... Mon enfance! Je l'ai vécu dans une maison douillette, sans frères et sans sœurs avec qui me chamaillait, mes parents s'étant arrêtés au chiffre un dans leurs délires reproductifs. Tant mieux d'ailleurs! Cela dit, je n'ai jamais ressenti de solitude car j'étais entourée de mes amies et amis ainsi que de mes parents aimants, quoique pas assez gaga pour faire de moi une enfant pourri gâtée. Puis, les années s'étaient fait la course, s'entremêlant, se dépassant, trainant, sans pour autant me sembler monotone! Puis, à l'anniversaire de mes 17 ans, j'avais demandé pour cadeau une chose assez insolite: pouvoir m'inscrire dans un internat. Je souhaitais un peu d'indépendance et pouvoir développer un peu mon autonomie, qui était carrément passable pour le moment. Mes parents, quoiqu'un peu triste de me voir "partir" m'avaient aidé de leurs mieux à m'en trouver un, m'y inscrire et même préparer ma valise (je vous l'ai dit que j'avais une débrouillardise exécrable).
C'est ainsi que je me tiens à présent devant un portail magnifique en fer forgé, où se dresse plus loin, derrière l'allée entouré de verdures, l'école de mes rêves....."Pensionnat Yorihiko".

(Hs: désolé pour l'histoire un peu...pas super. Je me suis relu et je l'ai moi-même je ne l'ai pas trouvé brillante mais je voulais quelque chose de neutre, ça déteint un peu je crois, mais comme ça permet pas de faire 300 mots, je me suis pas mal étalée sur le début et pas beaucoup pour la suite, j'espère que ça dérange pas trop...)