Mon physique ? Pas très intéressant. J'ai la peau pâle, cela est dû au fait que je ne sorte que très peu. Je ne suis pas très grand, 1m73 tout au plus. Mes cheveux sont d'une étrange teinte orangée. Ce n'est pas ma couleur naturelle, normalement, je suis brun mais je ne trouvais pas ma couleur naturelle très belle, je m'en suis donc occupé et me suis retrouvé avec ma couleur actuelle. Je pense aussi que cet orangé se marie mieux avec mes yeux que mon brun d'origine.
Mes yeux... Ils sont vairons. C'est-à-dire que chacun de mes yeux a une couleur particulière. L'un est de couleur dorée et l'autre est plus proche du bleu. Mais j'ai préféré mettre une lentille de couleur sur mon œil droit afin de masquer la couleur bleue tout en gardant la spécificité de ces yeux. C'est pour cela que mon œil a une couleur un peu rougeâtre.
Question vestimentaire, je n'aime pas porter des vêtements serrés autour du cou. Je peux tout porter, même si j'ai une préférence pour les vêtements clairs et pâles ainsi qu'à l'opposé, les tenues sombres.

Que dire ? Tout d'abord on me qualifie de très froid envers toute personne m'approchant. Ce n'est pas ma faute, je ne fais juste confiance à personne, c'est pour cela que j'insulte ou essaye de blesser quiconque m'approche. Je refuse qu'on me demande un service, plus ou moins, méchamment en fonction de la personne qui me demande.
On dit que je m'énerve très facilement et chaque mot prononcé peut être pris pour une insulte personnelle, je suis légèrement susceptible. Je ne suis « agréable » qu'avec ma petite sœur. Elle est la seule personne à qui je montre mon affection, du moment qu'il n'y a personne avec nous. En réalité je suis très timide, c'est pour cela que je ne suis pas fort en relations humaines, enfin ça c'est ma sœur qui le dit.
Je ne souris que très peu et le simple fait de me voir entamer un sourire est un exploit. Je supporte mal les espaces trop peuplés, ces derniers me mettent très mal à l'aise. Je peux d'ailleurs me montrer violent si je suis trop embarrassé ou gêné. De plus, j'ai beaucoup de mal à confier mes vrais sentiments aux autres.

Je ne suis pas né en ville. Mes parents ne cessèrent de voyager durant toute mon enfance. J'ai donc vécu ballotté d'une ville à l'autre durant les deux premières années de ma vie. Ils ne se posèrent enfin que lors de la naissance de ma petite sœur, lorsque j’eus deux ans. Je n'ai jamais eut de stabilité durant mon enfance, car quand bien même mes parents se posaient plus que lors de ses jeunes années, ils n'arrêtaient pas de voyager pour autant, nous entraînant, moi et ma sœur, à leur suite. Ces déménagements successifs firent que je ne put jamais créer de liens avec des personnes ou des lieux. En conséquence, je n'arrive pas à faire confiance à qui que ce soit, mais ceci est encore une hypothèse de ma sœur. La peur de partir brusquement est toujours présente malgré le fait que depuis ses dix ans, je vis dans le même lieu. En effet, lorsque j'eus dix ans, et ma sœur huit, nos parents décidèrent qu'il serait temps que leurs enfants aient une vie plus stable. C'est donc naturellement qu'ils nous ont laissé dans une immense maison sous la garde d'une tierce personne. Très jeune, j'ai apprit à me débrouiller seul et à m'occuper de ma sœur, la personne qui s'occupait de nous ne le faisait pas tellement. Mais cela ne nous dérangeait pas plus que cela. Nous avions appris à faire avec. De plus, nos parents rentraient de temps à autre pour s'assurer que nous nous débrouillions bien seuls. Et ainsi passèrent les années, sans que rien de bien grave se passe. Jusqu'à ce que j'eus seize ans, ma sœur en avait alors quatorze. Elle rentrait à la maison en marchant comme elle l'avait toujours fait, sauf que ce jour-là, elle n'est pas rentrée à la même heure que d'habitude. Ma sœur, elle est pire qu'une pendule des fois, elle fait toujours la même chose à la même et rentre toujours de l'école à la même heure, presque à la seconde près. Alors, quand j'ai vu qu'elle ne rentrait pas, je me suis inquiété et suis donc allé à sa recherche. Je l'ai retrouvée, sur le chemin... Elle était en sang. J'ai vu ceux qui avaient fait ça, et ne me contrôlant, plus je leur ai fait comprendre qu'on ne s'en prenait pas à ma sœur sans subir ma colère. Je l'ai ensuite conduite à l'hôpital. Le truc, c'est que nos parents sont revenus en courant quand ils ont appris que ma précieuse petite sœur était à l'hôpital, mais ils ont été horrifiés d'apprendre que j'avais fait payer le prix fort à ceux qui l'avaient agressée. En plus, ils avaient entendu parler de ce super pensionnat très réputé, alors autant faire une pierre deux coups et m'envoyer là-bas, comme ça je me socialiserai peut-être, tel était leur espoir, et puis ma sœur ne subira plus mon « influence violente ».