Nami est grande et mince, sa silhouette est élancée et ses formes biens réparties. Son visage est fin et sa peau est douce. Ses sourcils sont fins et clairs et ses cils longs et noirs. Elle a de grands yeux marron qu'elle souligne et surligne d'un rouge léger, rappelant ainsi sa belle chevelure flamboyante. Long, lisse et roux, ses cheveux tombent avec grâce sur ses épaules pour s'arrêter juste au-dessus de ses reins. Elle les coiffe avec soin et s'amuse et les attacher de manière différente chaque jour. Elle a un long dégradé et une petite frange droite, qui s'arrête au-dessus de ses sourcils, pour ne pas la gêner. Avec un peu gloss, Nami fait briller ses lèvres. La pâleur de sa peau est semblable à la porcelaine des poupées. Ses yeux et ses lèvres ressortent alors, agréablement, sur son visage sans imperfection. Ses oreilles sont petites et elle y met souvent des grandes boucles. Elle ne porte sinon, aucun bijoux.

Nami aime porter des vêtements légers et l'uniforme lui va parfaitement. Laissant toujours les deux boutons du haut de sa chemise ouvert, elle est à l'aise avec son corps ne se prend jamais la tête quant aux réflexions qu'on peut lui faire. En dehors de la pension, Nami s'habille avec un petit haut léger, une jupe ou un short et ne sort jamais sans ses guêtres. Elle est très belle et avec sa taille de guêpe, elle peut porter n'importe quoi.
Sûre d'elle, elle dégage une sorte d'aura charismatique. Elle ne passe pas inaperçue.

Nami n'est pas une grande bavarde, mais cela ne veut pas dire quelle n'est pas sympathique. Elle adore être entourée d'amis et n'hésite pas à aller vers son prochain. Elle adore écouter et conseiller, c'est une très bonne amie. Elle ne fait pourtant confiance à personne et ne parle que très peu d'elle ou de son passé, elle sait très bien changer de sujet en délicatesse.
Bien qu'elle ne parle pas beaucoup, Nami réfléchi sans cesse. Elle est d'ailleurs très forte dans les matières scientifiques et particulièrement en maths. C'est une élève assidue qui, pour tout dire, à des facilitées. Elle travaille peu mais ses résultats sont bien souvent excellents. Elle est calme et très attentive. Elle remarque tous les petits détails, mais ne les interprète pas toujours comme il le faudrait. Elle est très réfléchi et ne fait jamais rien au hasard.

L'ombre d'un sourire plane constamment sur ses lèvres. Et sur son visage on peut lire qu'elle porte un lourd passé. Elle ne se plaint pourtant jamais, de rien. Elle feint souvent l'optimisme et la joie et ses sourires sont souvent forcés, même le plus petit. Mais ce n'est pas par pur altruisme, non, elle essaie simplement de se convaincre elle-même, se convaincre que la vie vaut la peine d'être vécu. Car elle le voudrait, être heureuse et insouciante, pouvoir rire sincèrement.

21/10/2004

Cher journal, je compte sur toi pour retracer ma vie mais sans trop de détail. Tu es mon premier journal et comme tu as de nombreuses pages j'espère te garder encore longtemps! Parlons un peu de moi, mon père est japonais et ma mère norvégienne. J'ai hérité de sa chevelure rousse. J'en suis très fière.

Je suis une enfant gâtée, ma famille est.. aisée, pour ne pas dire plus. Mon père tient une chaine d'entreprise qui commence à se faire connaitre et à des amis haut placés quant à ma mère, elle est ingénieure en informatique. Leur salaire comporte pleins de zéro!

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et je t'ai reçu en cadeau, en plus d'une vingtaine d'autres choses! Enfin, j'ai aujourd'hui dix ans et je suis comblée : j'ai une famille un peu stricte d'accord, car comme je suis enfant unique et "digne héritière" ils en attendent beaucoup de moi. Mais mes parents sont très gentils, je les adore. Mes amies sont aussi adorables, et elles viennent toujours chez moi les week-ends, comme c'est ma maison la plus grande, c'est plus sympa ! Maman m'appelle pour manger, à suivre !

13/03/2007

Je n'ai pas écrit ici depuis si longtemps.. Mais aujourd'hui, j'ai besoin de me confier.. Ma mère est tombé malade et elle reste au lit depuis plusieurs semaines. Elle ne mange plus beaucoup et cela m’embête. Je ne connais pas le nom de cette maladie mais j'espère qu'elle n'est pas grave. Papa ne veut pas me tenir au courant, il ne veut pas que je m'inquiète.. Alors je n'ose rien demander. Je me sens un peu seule..

15/02/2008

Maman est morte.

09/05/2010

Je crois que je dois les dire.. Il s'est passé tant de chose. Mais je ne sais par où commencer. Peut-être par les souvenirs déjà accepter. Maman est morte, je l'ai déjà écrit. Depuis je ne me sens plus aussi proche de mon père, il semble triste et se réfugie dans son travail. Je comprends. Il est toujours gentil avec moi, mais je n'ose plus rien dire, j'ai peur de le décevoir aussi, moi aussi je me réfugie dans mes études. Maman me manque énormément. Cela fait maintenant 16 ans.
Maintenant je vais devoir accepter un souvenir plus récent, plus dur.. Mais je dois l'écrire, je dois l'accepter, ce n'était pas de ma faute. Comment cela est arrivé ? Je ne m'en souviens même plus. Il était tard, la nuit était déjà tombé et je sortais du cinéma. J'aimais beaucoup sortir en soirée, seule, me promener en ville et regarder des films sur grands écrans de temps à autre. Je sortais souvent. Mais rien, rien ne m'avait préparé à ça.

Alors, Il est arrivé. Il m'as agressé puis violé.

Je suis rentrée chez moi, comme d'habitude. Qu'y avait-il à faire ? Je suis rentrée bien tard évidemment, mais mon père qui dormait n'en fut pas réveillé. Il faut dire que j'étais comme une ombre, je ne fis pas le moindre bruit. J'ai passé ma semaine au lit prétextant une grosse grippe. Nous sommes dimanche aujourd'hui. Je ne sais pas quoi faire. Son visage me hante. Je L'entends respirer, Sa forte respiration. Je ne m'endormais que pour faire des cauchemars. J'ai perdu 7 kg et je ne sais même plus quel son fait ma voix. En parler ruinerait la réputation de mon père, et il serait furieux. Il ne m'as jamais crié dessus, mais l'imaginer me terrifie. J'essaie de me convaincre, non je le sais, ce n'est pas moi, ce n'est pas faute ! En fait je

21/10/2012

Malgré ce laps de temps, je crois que je vais reprendre là où j'en étais : c'était dimanche et mon excuse de grippe n'allait pas durer éternellement. Je n'avais pas parlé à mon père de la semaine et je le soupçonnais de me laisser l'abandon. J'étais perdue. Car j'avais certes trouvé assez de courage pour l'écrire mais c'était trop peu affronter la réalité. Mon père.

Il le savait. Alors, il ne m'as pas attendu. Il a débarqué dans ma chambre, ce qui cause la rupture soudaine de mon récit, et il m'as parler. Il m'as parler comme jamais il ne l'avait fais depuis la mort de maman. Et je l'ai retrouvé. J'ai retrouvé mon père comme il était. Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre et le lendemain, il j'ai eu assez de courage pour tout lui dire. Il n'a pas crié. Pour tout dire, il m'as même sourit.

J'ai retrouvé toute mon assurance, et toute ma force. Je ne me laisserai plus faire. Désormais, je remets tout en question, je réfléchis, j'analyse, je dis non et je me bats. Je peux plaire, je l'ai aussi accepter, mais avant tout je dois me plaire à moi. Je m'habille comme je veux, je fais ce que je veux, je suis prête. J'ai de la force, je le sais, et me montre sûre de moi, de mes actes et de mes choix.

J'ai décidé de partir, de changer d'air comme on dit. J'ai retrouvé une merveilleuse relation avec mon père mais je dois reprendre les études que j'ai abandonnées durant l'année où le procès commença.

Mon père m'as choisi une grande pension. Je sûr que tout ira bien. Je pars tête haute et le cœur plein d'espoir. Cher journal, au revoir.