Korin, son sac de cours à la main, trainassait du côté de l'Internat. Il était 17h environ, et jamais, depuis des années, elle avait vécu un moment de nostalgie. Son frère lui manquait, et l'idée qu'il soit loin d'elle l'a rendait moins sûre d'elle. C'est vrai, avec lui, elle ne risquait rien. Il tuerait même une mouche se posant sur son visage ! Elle poussa alors un long soupir en repensant à ces moments précieux. Ses pas étaient lourds et irréguliers, tandis qu'elle s'approchait du toit. Elle pensait pouvoir y retrouver du réconfort et du courage. Normalement, Korin ne désobéissait jamais aux règles, même quand son frère était là. Bien sûr, il n'en restait pas là, et l'emmenait de force. Et au final, ils passaient de très bons moments comme ça. Là, c'était la toute première fois qu'elle allait enfreindre une règle importante.

Cherchant une échelle pour grimper jusqu'au toit, elle se tordit la cheville et glissa lamentablement sur le sol. Pourtant, 5 secondes plus tard à peine, et elle était debout. Korin avait apprit à faire face à la douleur, et à se relever, même dans les cas difficiles. En se relevant, elle se rendit compte qu'une échelle était déjà placée à l'emplacement du toit. Haussant les épaules, Korin grimpa sur l'échelle.

"Tiens, il manque des marches... Quelqu'un est déjà venu ici.... Je dirai même, que quelqu'un en ce moment même est sur le toit..."

Continuant son aventure jusqu'au haut de l'échelle, elle s'engouffra vers la sortie qui menait au toit. L'air y était pur, et la vue magnifique. Les cheveux de Korin voletaient dans le vent, et lui créèrent un sentiment agréable. Korin examina alors la forme du toit, et vit qu'il était légèrement en pente du côté droit. Elle s'agrippa à une sorte de poutre à l'horizontale, et se mit à quatre pattes. Son coeur commençait à redoubler de vitesse. Était-elle stressée ? En tout cas, ses mains commençaient à trembler, et ses muscles se crispèrent. Elle comprit maintenant pourquoi cet endroit était interdit. De plus, Korin avait peur de tomber, surtout que le bâtiment de l'Internat était très haut. Tourmentée par plusieurs choses à la fois, elle lâcha prise, et tomba. C'est alors qu'un jeune homme saisit sa main...

HRPG : Je suis désolée si c'est assez court, mais je n'ai pas pour habitude de commencer les RP, donc j'ai toujours du mal à lancer le truc... x')

Je commençais enfin à m'habituer à cet endroit. J'avais encore un peu de mal à retenir toutes les salles mais je me sentais un peu plus à l'aise ici. Mais je n'avais pas encore visité toute la pension et en cette belle fin de journée je me demandais quels endroits m'étaient encore inconnus. Après une assez grosse journée de cours je voulais me détendre et je marchais donc au hasard des couloirs intérieurs et extérieurs dans le but de trouver un endroit où me poser. Et c'est en levant la tête pour admirer le ciel que l'idée me vint. Le toit. Enfin, l'un des toits de l'un des bâtiments. J'entrais donc dans l'un d'eux, toujours d'un pas lent. Je n'étais pas pressé et il y avait un monde fou. C'était la fin des cours et tous les élèves allaient et venaient précipitamment. Mais plus je montais les étages et plus le vide autour de moi se faisait. Arrivé au dernier niveau, je vis un bout d'escalier menant enfin à une porte. Celle-ci devait certainement s'ouvrir sur le toit. Parfait ! Je craignais un instant qu'elle soit fermée mais elle s'ouvrit doucement, laissant passer une brise légère. Je refermais aussitôt derrière moi, supposant que l'accès devait être interdit et ne voulant pas m'attirer de problème. J'étais sur la partie plate du toit et celui-ci me semblait immense. Je m'avançais afin de profiter de la vue lorsque j'entendis du bruit. J'étais surpris dans un tel endroit mais avant même de réfléchir, je me précipitais, le bruit venait de l'autre coté du toit. Cette partie était en pente et je me demandais réellement s'il pouvait y avoir quelqu'un ici. Lorsque j'arrivais je vis alors une jeune fille blonde sur le point de tomber. Je me penchais en avant de tout mon long et plongeais afin de la retenir. Mon cœur ne fit qu'un bond, je venais d'avoir la peur de ma vie. Mais j'avais réussi à la retenir. La regardant fixement dans les yeux je ne pus prononcer un mot. En la tirant d'un coup sec je la fis alors remonter à mon niveau. Le toit pouvait être dangereux, je venais d'en avoir la preuve, mais il fallait être fou pour s'aventurer ici. Je me demandais d'ailleurs comment cette fille avait fait pour se retrouver dans un telle situation. Mais lorsqu'elle fut dans mes bras et surtout en sécurité, sur le sol ferme, la seule chose qui me vînt à dire fus :

Tu es folle.

Korin était immobile, dans les bras d'un inconnu. C'était la première fois qu'elle était paralysée. Ses yeux pétillèrent d'admiration pour son sauveur, et l'écouta dire ses impressions sur cet acte :

Tu es folle.

*Est-ce qu'il pense que je l'ai fait exprès ? Si j'avais su, je me serais mise de l'autre côté... Mais le fait qu'il met sauvé, retire ses paroles légèrement froides à mon goût... De plus, il est plutôt mignon... Enfin, je raconte quoi moi !?* Korin le regarda, le dévisagea même. Elle avait raison, elle n'était pas seule sur le toit. Crispée dans les bras du jeune garçon, elle ne se rendit même pas compte qu'elle lui pinçait légèrement la peau. Son cœur battait à mille à l'heure. Les gens de l'extérieur pouvaient très certainement les voir, et les dénoncer ! Korin prit alors son courage à deux mains, prit par le poignet l'inconnu, et lui dit assez froidement :

"Allons-nous en. On pourrait très vite nous voir ici, de plus, moi dans tes bras, cela aurait pu créer des rumeurs...

En réfléchissant bien, elle ne le connaissait absolument pas. Pourquoi voulait-elle l'emmener avec qu'elle ? Elle se sentait bien avec ce garçon. Était-ce le sentiment amoureux ? Non, impossible, Korin n'avait pas été amoureuse depuis des années déjà... Korin attrapa la cravate de l'uniforme du jeune homme et la tira légèrement vers elle :

"Ne dis surtout pas ce qu'il s'est passé à qui que se soit, comprit !? De plus, je ne connais même pas ton nom, t'aurais pu te présenter quand même ! Hmmf.... En tout cas moi, c'est Korin Hitsugawa."

Elle le regarda lui souriant limite sadiquement. Comment allait-il réagir en voyant cette fille qui passait de la fille en détresse, à la fille harceleuse ?

Comment avait-elle pus en arriver là ? Une chose était sûre, elle ne devait pas savoir qu'une simple porte menait au toit. Et si elle le savait mes dires étaient alors justifiés. Je me remettais à peine de cette frayeur lorsque je sentis l'inconnue me pincer la peau. Elle avait l'air crispée, ce qui ne m'étonnait pas : elle avait surement eu bien plus peur que moi. Elle me dévisageait et je trouvais ça très peu reconnaissant, je venais tout de même de lui sauver la vie ! Mais je mis ça sur le compte de l'évènement et de la peur qu'il avait entrainé. Mais je me trompais d'être si gentil, et je m'en rendis compte lorsqu'elle me dit froidement de nous en aller. Ce ton n'était clairement pas sympathique mais elle avait dit « nous ». Cette fille était étrange. Et lorsqu'elle me dit que des rumeurs pouvaient se créer si on était vu, je ne pus retenir un immense sourire. Car non seulement je ne m'occupais pas des dires des autres mais en plus si une rumeur disait que je sortais avec une jeune fille blonde et que nous nous cachions sur le toit pour faire des bêtises, j'en rirais de plus belle ! Surtout que dans l'absolu, je ne connaissais pas même son nom. Et me connaissant vous savez surement que je ne pouvais pas rester silencieux face à ces paroles, c'est donc avec un sourire en coin et d'une voix trop mielleuse qui trahissait mon amusement que je lui dis :

Te dérangeraient-elles ? Ne suis-je pas assez bien pour toi ?

Elle pourrait clairement me répondre non, et partir en colère, me plantant ainsi, mais je m'amusais soudain tellement !

Lorsqu'elle tira ma cravate pour me rapprocher encore plus d'elle, je me félicitais de ne pas la serrer autour du cou et de lui laisser un peu de marge, voulait-elle m'étrangler ? Heureusement il n'en fut rien. Mais ces paroles encouragèrent mon attitude un peu déplacée. Et avant de lui répondre en continuant ce jeu qui commençait à me plaire, je pris soin de bien retenir son nom. Hitsugawa Korin.

Pour cacher un évènement, encore faut-il qu'il est eu lieu.

Gardant mon sourire, je ne la quittais pas des yeux. Certainement qu'elle voulait parler de l'incident de la chute, peut-être même du fait simple qu'elle soit aller sur le toit alors que l'accès y était interdit, mais je sous-entendais autre chose. Il faut dire qu'elle semblait me tendre la perche.

Et avec tout ça, j'oubliais de me présenter.

Korin tenant toujours aussi fermement la cravate du jeune homme, fut interpellé par ses propos. :

Te dérangeraient-elles ? Ne suis-je pas assez bien pour toi ?

"QUOI ?! Je, je... Enfin... C'est que... Rahhh tu m'énerves à la fin !"

Les joues toujours aussi rouge Korin lâcha prise petit à petit. Pour qui il se prenait ce gars ? Non mais, très sérieusement, et en plus il oublie de se présenter ! Et puis dans tout ça, pourquoi étaient-ils toujours sur le toit ?

"Quel évènement ? Ne me dis pas que..."

Korin le regarda d'un air indigné. De quel évènement parlait-il ? Dis comme ça, on pourrait vraiment croire qu'il parlait de ce genre d'évènement. Pinçant ses lèvres, Korin fronça les sourcils d'un signe de mécontentement. Immobile, elle le dévisagea encore plus qu'il y a quelques minutes. Soudain, elle esquissa un sourire sadique, et le gifla.

"Je ne sais pas à quoi tu penses, mais tu n'es vraiment pas net comme type... Es-tu un intru ? Je ne t'ai jamais croisé auparavant. Tu es vraiment très suspect... Même si tu es un intru je ne dirai rien car tu m'as quand même....... sauvé... Dis-moi qui tu es bon sang, je n'ai pas beaucoup de patiente tu le sais ça ?!"

Laissant une jolie marque rouge sur la joue du garçon elle se retourna et repoussa une mèche de cheveu. En fait, Korin ne lui reprochait rien, manifestement, des sentiments envers ce jeune homme s'étaient crées. Rougissant en cachette, Korin se demanda comment elle allait se sortir de là.

Je crus un instant l'avoir décontenancée et troublée mais je trompais. Elle me réservait encore bien des surprises. Et sur le moment, face à son hésitation et peut-être même son incompréhension, je ne pus un retenir un immense sourire. Je la regardais se questionner sur mon comportement, plutôt osé pour une première rencontre je l'avoue. Mais je m'en amusais tellement. Il faut dire que d'habitude mon mutisme m'enferme dans une bulle où seule la solitude me tient compagnie mais aujourd'hui cet évènement semblait me rendre la parole. Et j'en profitais pleinement. Même s'il était fort probable qu'elle s'énerve à un moment ou à un autre. Et je ne croyais pas si bien dire ! Alors que je la regardais dans tous ses états, elle se reprit vite. Et ce fut à mon tour de ne rien comprendre lorsque soudain elle me gifla. A vrai dire ce n'est pas tant son geste qui me gêna mais plutôt les paroles qui virent après. Pour qui me prenait-elle ? Se croyait-elle dans le dernier James Bond ? Non sincèrement, d'où sortait-elle son histoire d'intrus ? A peine avait-elle finit son étrange discours je fus pris d'un fou rire. J'étais solide et sa baffe ne m'avait pas réellement affecté même si je sentais encore quelques picotements. Je lui pardonnais aussitôt, elle était folle ! Ce qui était pour moi une sorte de compliment.

Cet excès de colère la fit s'éloigner de moi. Elle se retourna aussi. Je me demandais si elle était un peu triste. Je décidais donc finalement de me présenter un bonne et dû forme. Je me rapprochais d'elle doucement et une fois dans son dos je lui chuchotais à l'oreille :

Koichiro Satou pour vous servir.

Je n'étais pas un intrus non, mais il me semblait inutile de le préciser. Après tout je venais de lui donner mon nom et prénom, il était implicite qu'elle pouvait abandonner son idée sortie d'on sait où.

Korin était encore plus perturbée du fait que ce Satou lui au chuchoté son nom à l'oreille. Les joues toujours aussi rouges, elle laissa échapper un léger soupir. Ce moment devenait limite agréable pour elle. C'était un sentiment qu'elle n'avais plus sentit depuis longtemps. Ses cheveux voletant dans le vent, Korin, toujours dos tourné à Satou, lui dit :

"Tu sais.. Je parais peut-être un peu froide et colérique sur le coup, mais je ne suis pas comme ça... Disons, que... je ne fais pas confiance facilement. En tout, cas, je suis heureuse de t'avoir rencontré... Et puis, je pense que nous devrions y aller, le soleil commence à se coucher..."

Encore un"nous" ? Korin voulait alors rester en sa compagnie ? Pourtant, elle avait peur de le laisser partir, peur de ne plus jamais le revoir. Elle avait tellement peur de tout ça que ses yeux se remplirent de larmes. Korin était connue non seulement pour son intelligence, mais en plus pour avoir un changement d'humeur régulier. D'un coup, elle se jeta sur lui, et le serra dans ses bras.

"Ne me quitte pas... Ne me laisse pas toute seule... Je... j'ai horreur de la solitude... Elle me ronge de jour en jour... Ne me laisse pas... seule..."

Korin ressentait plusieurs choses en même temps : la joie, la tristesse, l'indécision... Elle le regarda d'un air désolé. Elle était tellement désolée quelle mordit sa veste pour ne pas le lâcher. Disons que notre chère Korin est quelque peu.... attachante.

Je m'attendais à une autre légère crise de nerfs, qu'elle se retourne et je ne sais pas, qu'elle trouve une nouvelle idée folle à me mettre sur le dos. Mais j'étais loin de la comprendre.. Elle semblait s'être bien calmée et elle ne bougeait pas. Je restais alors planté dans son dos, attendant avec une pointe d'excitation, une réaction de sa part. Et je fus surpris lorsqu'elle se confia à moi. Je m'attendais tout, vraiment, n'importe quoi, mais pas à ça. Que lui arrivait-elle ? Elle expliquait son comportement étrange et le justifiait, comme si elle ne voulait pas que je la juge. Elle semblait s'excuser en quelque sorte. Mais je ne comprenais pas de quoi, je m'étais bien amusé avec elle jusque là. Ensuite, elle m'invita à partir avec elle. Pour aller où, je ne sais pas, mais il est vrai que le soleil commençait à se coucher.. Je trouvais ça beau d'ailleurs et je lui en fis part :

N'aimerais-tu pas plutôt rester ici à le regarder descendre doucement ?

Je lui souriais gentiment. Elle me mettait un peu mal à l'aise maintenant, je ne saurais pas vraiment l'expliquer, mais je m'étais comme habitué à ses sauts d'humeur. Et je trouvais ça drôle. Mais le pire n'était pas encore arrivé.

Soudainement, elle se jeta sur moi, me serrant dans ses bras. Elle avait les yeux pleins de larmes. Je ne pourrais décrire avec exactitude mes sentiments, il se mêlait de l'inquiétude, de la peur, de l'angoisse et de la tristesse que je partageais avec elle. Dans tous les cas, je ne me sentais pas bien. Et ce fut pire lorsqu'elle me demanda de ne pas la quitter. Elle semblait me supplier, rejetant avec fureur la solitude, elle voulait que je reste là. Je ne comprenais rien à son discours mais je n'osais pas m'éloigner d'elle.

Calme toi, je ne vais pas me volatiliser et encore moins disparaitre. Écoute, je veux bien te tenir compagnie jusqu'à ce que tu te sentes mieux, mais sèches moi ces larmes.

Je ne sais pas dans quoi je m'étais embarqué mais j'espérais m'en sortir au plus vite. Cela peut paraitre étrange mais je la préférais colérique. Comme si la situation ne m'échappait pas assez, elle mordit brusquement ma veste. Dans un ultime espoir, je lui dis alors :

S'il te plait, calme toi..

Je ne voulais pas passer les prochaines heures à l'entendre se lamenter sur elle-même, je devais trouver une solution ! Et je regrettais déjà mon invitation à regarder le soleil couchant..

Quand Satou lui demanda de regarder le coucher de soleil tous les deux, Korin se remit à rougir. Cette invitation aurait une réponse positive, ça s'était sûr...

"Je... Je suis désolée... C'est venu comme ça, encore un saut d'humeur on dirait..."

A ce moment-là, Korin sécha ses larmes, et lui adressa un joli sourire. Lorsqu'elle détacha Satou de son étreinte, elle se mit une belle claque, se leva d'un coup, et lui dit :

"Pas la peine de se lamenter sur son sort, sinon, on va le rater ce coucher de soleil !"

Ses paroles agirent comme un coup de fouet sur Korin, qui se remit d'aplomb de son saut d'humeur.
Remettant soigneusement sa mèche de cheveux, elle regarda avec admiration le soleil. Il n'était pas aussi fascinant que la Lune, mais il valait la peine d'être regardé. Ses rayons chaleureux finirent par faire détourner le regard de Korin, qui ferma ses yeux un instant, pour se remettre de cette lumière intense.
Korin tourna la tête, et lui dit :

"J'en ai assez de parler de moi, dis-moi plutôt à quoi ressemble ta vie, nous pourrions peut-être avoir des points communs... si tu vois ce que je veux dire..."

Tandis qu'elle le scrutait des yeux, elle se rendit compte que les plus belles rencontres se font toujours dans les moments les plus improbables...

Je n’espérais plus qu'une chose, qu'elle reprenne ses esprits. Et ma prière dû être entendue car elle se reprit assez vite, s'excusant pour ce nouveau saut d'humeur. Je restais tout de même sur mes gardes, au cas où ça la reprendrait, mais j'étais bien heureux qu'elle se calme. Je gère très mal ce genre de situation. Elle sécha ses larmes et se mit à me sourire, elle était bien plus jolie comme ça ! Et c'est alors qu'elle accepta mon invitation à regarder le coucher du soleil. Je l'avais presque oublié avec tout ça !

La fille se mit à regarder le soleil sans se soucier, mais elle finit tout de même par détourner le regard. Je ne pus retenir un léger sourire. Je commençais alors à me calmer un petit peu. Peut-être qu'elle était enfin redevenue elle-même. Et comme je n'arrivais pas à la prévoir, lorsqu’elle me demanda de parler de moi, je fus, une fois de plus, étonné. C'est vrai que finalement, je n'avais pas dit grand chose. Mais je ne trouvais pas qu'elle s'était beaucoup confiée. Enfin, je décidais tout de même de combler un peu la conversation, histoire de lui faire plaisir.

Je préfère largement t'écouter parler, mais je suppose que je peux tout de même me dévoiler un peu.

Mais avant de raconter ma vie, je m'assis. Face au soleil couchant, bien sûr. Je levais les yeux pour regarder le ciel se colorer lentement, et pour me concentrer un peu plus, faisant le tri des informations à dire ou non.

Je suis guitariste et je viens de rejoindre le club de musique il y a peu. Mais je n'ai encore rencontré aucun membre. As-tu rejoins un club, toi ?

Et oui je sais, tout le monde s'attendait à ce que je parle de moi, de mon passé, et c'est ce à quoi je m'étais résolu, mais en fait, je n'ai pas pu. Je ne suis pas du genre à me confier en pleurant. Ce qui est passé est passé et je préfère prendre du recul quand j'en parle. Ce qui n'aurait pas été le cas ici. Et puis, mes origines pouvaient-elles réellement l'intéresser ? J'en doute.

"Coïncidence ? Pourtant je ne croyais plus à ce genre de choses..."
[PV Koichiro Satou]

Parlait-il bien du club de musique dirigé par Saru ? Génial ! Elle allait pourvoir le voir quotidiennement comme ça ! Enfin notre Korin est disons, quelque peu sous le choc là... La bouche légèrement entrouverte, et l'air impressionnée, elle se mit enfin à fermer sa bouche et à faire un magnifique sourire décrivant sa satisfaction.

"Disons que tu as rencontré au moins un membre pour l'instant, car tu en as un juste devant toi. Je suis vraiment contente que nous soyons dans le même club, on pourra se voir plus souvent maintenant !"

Korin lui prit soudainement et pensa à voix haute d'une voix qui faisait limite peur :

"Et dire que je ne croyais plus au destin, je suis comblée !

En se rendant compte qu'elle avait parlé à voix haute, Korin paniqua, et trembla de tous ses membres et se retourna. Un de ses tics on dirait... Les doigts totalement crispé, elle se demanda comment allait réagir Satou. Va t-il la prendre pour une folle ayant besoin de se faire soigner ? Non, impossible ! Il ne devait pas être comme ça ! Korin se retourna petit à petit d'une façon assez robotique. Pour pouvoir détendre l'atmosphère, elle renchérit :

"Et toi, tu veux que je parle un peu de moi ?..."

codage par langweilen sur apple-spring

Korin me surprit une nouvelle fois lorsqu'elle m'apprit qu'elle était qu'elle aussi faisait parti du groupe de musique. Quelle coïncidence, je me disais justement que je devrais faire des efforts pour rencontrer les membres de mon club et voilà, cette fille m'était servie sur un plateau d'argent. Parfait. Je souriais sans même m'en rendre compte. Je me demandais cependant de quoi elle pouvait jouer, ou peut-être chantait-elle.. Je lui posais la question sans plus attendre, elle m'avait rendu curieux.

De quoi joues-tu ? Chantes-tu ?

Je supposais qu'elle ne jouait pas de la guitare, sinon, elle aurait réagi à mon annonce, mais rien n'était sûr. J'essayais de l'imaginer jouant de la batterie, du clavier, de la basse même, lorsque je fus coupée par une exclamation qui me parut comme non voulue. En effet, Korin se mit à trembler et elle se retourna. Sa phrase avait dû sortir trop tôt. Je décidais de ne pas en tenir compte pour ne pas la gêner encore plus. Surtout que je n'avais pas bien compris le sens de ces paroles. Je cherchais quoi dire afin de détendre l'atmosphère mais Korin s'en chargea elle même. Elle me demanda si je voulais qu'elle parle un peu d'elle.

Bien sûr. Assis-toi à côté de moi et raconte moi un bout de ta vie.

Je lui souriais avec douceur pour qu'elle reprenne un peu confiance en elle. Je me demandais ce qu'elle pourrait bien me dire, se confierait-elle si vite ? Peut-être. Mais elle pouvait tout aussi bien me parler de choses ordinaires. J'attendais avec une certaine impatience.

"Parler peut parfois alléger notre cœur..."
[PV Koichiro Satou]

Korin se réjouit du fait que Satou appréciait qu'elle soit dans le club de musique. Elle lui sourit aimablement, et prit la parole :

"Je chante depuis que je suis toute petite. J'avais vu un concert à la télé avec mon grand-frère et je le serrais dans mes bras en lui demandant de m'apprendre à chanter. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Il m'avait dit que le premier instrument que chaque personne savait jouer dès la naissance : c'était la voix. A mes sept ans, je pris des cours de chants dans un magasin de musique, et le jour du concert arriva vite. Mon frère jouait de la guitare, et moi je chantais. Vers la fin de la chanson, j'ai eu un trou dans les paroles, et mon frère arriva tout en continuant à jouer, et chanta. J'étais émerveillée ! C'est comme si mon frère était lié à moi, comme si nos pensées ne faisaient qu'un :! Sinon, depuis quelques années, pas plus loin que trois ans, j'ai appris à jouer du clavier, et de la batterie. Je sais jouer un peu de basse aussi, mais beaucoup moins bien que les autres. Et puis, tout le monde sait que les instruments de gauchers sont certes moins chers, mais ils sont de moins bonne qualité..."

Lorsque Satou lui demanda de s'assoir à côté de lui, Korin rougit légèrement, et laissa échapper un soupir. Mais pas n'importe quel soupir ! C'était celui de soulagement...

"Toute ma famille habitons dans la même maison. Elle est gigantesque ! Nous nous connaissons tous par cœur, et savons les mots qu'il faut dire pour chaque membre de la famille, lorsqu'il sont tristes. Depuis ma naissance, la personne dont je suis le plus proche est mon frère, Akemi. Il a toujours été là pour moi, et il me protégeait lorsque le danger était présent. Ca peut te paraître idiot, mais un jour on sait fait attaquer par des chiens... J'étais apeurée. Je pensais que ma vie allait se terminer d'une minute à l'autre. De plus, les chiens ressentaient notre peur et notre méfiance, ce qui les rendaient encore plus agressifs. Akemi se mit devant moi, en reprenant son sang froid. Un chien se jeta sur lui et n'arrêta pas de le mordre. J'avais les larmes aux yeux. C'est le souvenir le plus terrible que j'ai en ma mémoire. Depuis ce jour, j'essaye de ne plus être un fardeau pour mon frère, pour ne plus qu'il est à se sacrifier pour moi. Et... Depuis un an déjà, même si cette année fut très longue, mon frère partit à l'étranger pour étudier de nombreuses langues, et peut-être y fonder une famille. J'ai des nouvelles fréquemment de lui, mais elles ne me suffisent pas... J'ai beau ressentir un brin de sa présence dans ses lettres et les cadeaux qu'ils m'offrent, je n'ai pas sa présence entière... Et depuis aujourd'hui, je n'arrêtais pas de connaître la solitude. Elle commençait à me ronger. Je ne me reconnaissait plus ! Et dès que je t'ai vu, j'ai su tout de suite que je pouvais te faire confiance..."

Korin espérait qu'elle n'en avait pas trop dit, et qu'elle ne l'avais pas ennuyé.

codage par langweilen sur apple-spring

Korin prit la parole à son tour, m'expliquant comment elle avait appris à chanter. Elle semblait être très proche de son frère, on pouvait clairement l'entendre dans sa voix. Elle me dit ensuite qu'elle savait jouer du clavier et de la batterie. Dis donc, elle était douée. Mais ce n'était pas tout elle savait jouer aussi un peu de basse. C'était incroyable, elle m'épatait. Je l'écoutais attentivement lorsqu'elle continua. Elle me parla cette fois-ci de sa famille. Son frère s'appelait donc Akemi. Elle confirma mes doutes quant à leurs relations, ils étaient vraiment très proches. Et je compris que son départ l'attristait. Effectivement, on ne peut remplacer vraiment la présence d'une personne qui nous ait chères.

Lorsqu'elle en revînt en moi, je crus comprendre que cette confiance qu'elle m'accordait était dû au fait qu'elle voyait en moi son frère. Je devais lui ressembler, physiquement ou mentalement, je ne sais pas. Mais peut-être que je me trompais. En tout cas j'étais touché par son histoire. On voyait bien à quel point il lui manquait.

C'est jamais facile de se séparer des gens qu'on aime mais il faut continuer à avancer. Pour eux. Pour qu'ils puissent être fiers.

Je tentais de l'encourager, comme je pouvais. Après la mort de ma mère, le peu de souvenir que j'avais d'elle et la dépression de mon père, je m'étais résolu à passer à autre chose, à changer d'air, et c'est bien ce qu'il y avait de mieux à faire.

"Reculer, voilà une chose qu'il m'arrive de faire..."
[PV Koichiro Satou]

Korin était réjouie que Satou l'ait écouté jusqu'au bout. C'est vrai qu'il ressemblait à son frère, mais il dégageait une atmosphère différente. Peut-être l'avait-il ressenti ?

"Souvent, je recule, car j'ai peur d'aller de l'avant. Quand je pense au futur, je perds la confiance que j'ai en moi; Et pourtant, s'il y a bien une chose qu'il ne faut pas faire, c'est reculer. Tu l'as dit toi-même, il faut avancer. Mais parfois, je rencontre une barrière, et j'ai peur de la traverser. Au début, j'avais une personne qui m'aidait dans ce genre de situation, maintenant, je suis... seule."

En disant ces mots, Korin baissa la tête. Ses yeux se fermant légèrement, elle regarda le soleil, presque entièrement couché.

"Comme c'est nostalgique ! Jamais je n'aurais pensé parler de ça à quelqu'un... Et pourtant, je l'ai fait..."

Korin regarda Satou fixement. Ensuite, elle s'allongea sur le toit, regardant les étoiles qui commençaient à apparaître, formant une silhouette que Korin connaissait bien... Elle soupira.

"Akemi, promets-moi une chose. Reviens bientôt..."

Korin ne savait pas ce qui l'effrayait le plus. Le voir tout seul dans son coin, pouvant se blesser, sans qu'on puisse prévenir sa famille, ou le fait qu'il se soit trouvé une petite copine, et qu'ils aient l'intention de fonder une famille à l'étranger. Korin soupira légèrement.

"Ca t'arrive de te demander si la personne que tu aimes reviendra, ou que même si elle revenait, elle ne t'accorderait plus la même attention qu'avant ? Voilà ce que je ressens quotidiennement..."

codage par langweilen sur apple-spring

Korin semblait peu perdue et elle me dit qu'elle n'arrivait pas à avancer même si elle savait bien que c'était la meilleure chose à faire. C'est vrai que ce n'était pas facile mais personnellement je n'étais pas du genre à pleurer trop longtemps sur mon sort. Je crois qu'être triste m'ennuie un peu trop. Mais elle, elle semblait encore avoir besoin de temps. Elle devait vraiment aimer son frère. Pourtant elle se reprit. Je préférais tout de même ça. Je n'étais pas très à l'aise face à la plainte. Elle me dit aussi qu'elle ne pensait pas pouvoir être capable de me dire tout ça avant de le faire. Ça ne m'étonnait pas, on n se connaissait que depuis peu et elle se confiait à moi, mais je suppose qu'elle en avait besoin. C'est lourd de garder en soi une peine qu'on ne peut partager.

Le soleil se couchait doucement et peu à peu les étoiles firent leur apparition. Korin s'allongea alors pour les regarder. Elle appela alors son frère, lui disant de revenir au plus vite. Je me demandais si elle arriverait bientôt à se détacher un peu de lui. C'était certainement difficile mais elle avait une vie à elle aussi et il ne fallait pas qu'elle la passe à se lamenter dans l'ombre de son frère. J’espérais qu'elle se remettrait doucement.

Ensuite elle me posa une question inattendue. Ça faisait longtemps qu'elle ne m'avait pas surpris aussi. Si ma mère revenait, m'accorderait-elle la même attention qu'avant ? J'avais peu de souvenir d'elle mais je me souvenais bien de son amour débordant et c'est vrai que je me sentais comme le centre du monde à cette époque. Mais pourtant qu'elle revienne seulement me suffirait.

Ma mère est morte. Mais si elle pouvait revenir, je crois que même si enfant j'étais le centre de toutes ses préoccupations, maintenant, sa simple présence me suffirait. Tu ne penses pas qu'il faut savoir se contenter de ce qu'on a ? Ton frère est encore en vie, sois heureuse. Il t'aime et pense à toi, il doit même surement s'inquiéter de te savoir aussi triste sans lui. Alors si tu veux vraiment son bonheur, trouves toi de vrais amis, un beau copain, et sois heureuse autant que tu peux.

J'étais toujours assis, face au soleil maintenant complètement disparut, mais à la fin de ma longue tirade, je regardais Korin. Je lui souriait amicalement.

Korin le regarda d'un air désolée.
"Désolée... Je ne savais pas... Pardon... Moi aussi j'ai perdu des membres chers de ma famille, mes grands-parents paternels par exemple. Enfin, ne parlons pas de morts, ça va ruiner notre euh.... discussion ?"

Korin le scrutait des yeux. Cette apparence lui donnait l'impression d'être protégée. Sous le ciel étoilé, la Lune apparaissait. Korin tourna brusquement la tête, et regarda ce magnifique spectacle. Le premier croissant de la Lune laissait penser qu'elle se moquait des personnes qui la regardaient.

"Est-ce que tu crois que la Lune a une influence sur nous ? Moi je pense que oui... Pour moi la Terre est notre mère, et la Lune notre belle-mère, puisqu'elle est née des débris de la Terre. Je pense que si nous rêvons, c'est grâce à elle. Je suis sûre que sans Lune, nous dormirons, certes, mais nous verrons qu'un malheureux "écran noir"."

Dans les yeux de Korin, on voyait clairement le reflet des étoiles et de la Lune. Korin, sans en être vraiment consciente, lui serra la main, ce qui surpris légèrement Satou.La fraîcheur du soir fit frissonner Korin, qui lâcha immédiatement la main de Satou. En se rendant compte de ce qu'elle avait fait, Korin mit une main sur sa bouche.

"Désolée... Je n'ai... pas fait exprès !"

Korin rougit et regarda ses lèvres, dont elle s'approcha inconsciemment, jusqu'à n'être cas qu'elles centimètres de celles-ci.

HRPG : A toi de voir si tu acceptes ou pas ! Ca me fera un effet de surprise comme ça !

Lorsque Korin m'entendit parler de la mort de ma mère elle s'excusa. Je ne sais pas pourquoi tout le monde s'excuse, ce n'est pas de leur faute. En plus je n'en parle pas sur un ton exagéré.. Je ne sais plus quoi faire pour que les gens arrêtent de se sentir soudainement coupable. Elle me dit qu'elle avait aussi eu des décès dans sa famille, comme ses grand-parents. Cela m'étonnait pas, pour moi, la mort fais parti de la vie. C'est triste et dur à accepter mais je l'ai déjà dit, je n'aime pas me morfondre. Finalement elle changea de sujet. Elle avait bien raison, et j'étais d'accord avec elle : notre discussion tournerait bien trop au tragique si on continuait.

Nous regardions tous deux le ciel étoilé lorsqu'elle se mit à parler de la lune. Elle semblait beaucoup l'aimer. Elle me demanda si je pensais qu'elle avait une influence sur nous. Je ne compris pas tout de suite mais lorsqu'elle m’expliqua que sans elle la nuit serait bien trop noire, je crus comprendre ce qu'elle essayait de dire. Cependant elle oubliait quelque chose.

Tu oublies les étoiles. Elles sont bien plus petites et leur lumière est plus faible je te l'accorde, mais elles emplissent tout de le même ciel et c'est grâce à elle si la nuit, nous pouvons retrouver notre chemin.

Je réfléchissais à la question mais j'avais plutôt l'impression de tomber dans un certain romantisme un peu trop rose à mon gout. Mettons ça sur le dos de la fatigue. Et alors que je me disais en regardant la nuit qui était maintenant bien tombée, que je devais me reprendre, Korin me prit la main. J'étais assez surpris mais avant que je ne trouve quelque chose à dire un frisson la parcourut et elle reprit sa main.

Elle s'excusa aussitôt et se mit à rougir doucement. Elle semblait ne pas réussir à me quitter des yeux. Alors, petit à petit, son visage se rapprocha du mien. Dangereusement. Oui je dis bien dangereusement, car je n'étais pas un homme capable de refuser une aussi belle fille qui s'offrait à moi. Mais elle était innocente, je le savais. Tout comme je savais que ce baiser représenterait bien plus pour elle que pour moi. Pourtant, même si je savais tout ça, comment résister à une si tendre tentation ? Je ne pris pas la peine d'y réfléchir. Passant ma main dans ses cheveux et l'attirant doucement plus près de moi encore, je l'embrassais.

Je finis tout de même par me détacher d'elle lentement et tout en restant assez proche je lui dis sur un ton un peu joueur et tout en souriant :

Ne tombe si vite amoureuse de moi.

Puis je me relevais. Je me retournais tout de même pour lui faire face et je lui tendis la main.

Ne restons pas là trop longtemps, il commence à se faire tard et le froid arrive.

Grâce à cette fille j'avais passé une soirée amusante, et j'étais maintenant de bonne humeur. Je n'aurais jamais cru à de tels évènements, c'est vrai que si on y pense, je lui avais sauvé la vie, elle m'avait giflé, puis mordu, et finalement embrassé. Je ne dis pas que je n'y étais pour rien mais avec tout ça je n'avais pas vu le temps passé auprès d'elle et sans m'en rendre compte j'avais passer une fin de journée inoubliable.

Korin lui sourit. Il y avait eu beaucoup d'évènements dans l'après-midi ! Elle lui fit un clin d'œil :

"C'est vrai qu'il commence à faire tard, et puis, je pense qu'ils ne vont pas trop tarder à fermer les portes. Ca pourrait être embêtant de rester coincés ici, tu ne penses pas ?"

Lorsqu'elle acheva sa phrase, elle ne put s'empêcher de retenir un petit ricanement. Quand on y pense, il y a à peine deux heures, elle avait limite maltraité Satou, et là... Enfin, celui-ci lui avait demandé de ne pas tomber amoureuse aussi vite de lui. Mais qui a déjà réussi à diriger son cœur ?

Korin attrapa sa main, et se leva . Elle admirait le toit, où elle avait faillie y laisser sa vie. Elle ferma les yeux, et regarda les étoiles. C'est vrai qu'elles sont petites, mais qu'elles ont aussi une place dans le ciel, comme les êtres vivants ou non, qui ont une place sur Terre.

"Je pense que si les étoiles sont là pour nous éclairer, nous somme là aussi pour quelque chose. Moi par exemple, j'ai l'impression d'être là pour pouvoir changer quelque chose. Pour qu'on puisse prêter attention à tout ce qui nous entoure, car on n'y fait pas assez attention à mon goût. Mais je pense que nous somme que des fragments d'âmes précédentes. A mon avis, une personne qui devait avoir un fragment d'âme similaire au mien, devait avoir la même tache que moi. Et je suis là pour y ajouter encore quelque chose, comme mon successeur. Enfin, je pense que nos vies ont des sens particuliers..."

Korin serra Satou dans ses bras.

"Je sais que je ne dois pas trop m'attacher à toi, mais rester rien qu'une soirée comme ça, ne me dérangera pas."

Korin se dirigea vers l'ouverture qui me menait au toit, attendit que Satou descende, et la ferma.
Korin courut quelques mètres, se retourna, et dit en guise de derniers mots :

"Je t'aime !"

HRPG : RP terminé !