Koichiro Satou
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| Sujet: Moment de repos [Libre] Mer 2 Jan - 17:48 | |
| Ma dernière rencontre n'étant finalement pas mieux que ma première, je finissais par croire que cette journée allait de pire en pire. Je marchais au hasard dans les couloirs, traversant un bâtiment, entrant dans un autre, essayant, en vain, de me changer les idées. J'étais décidé à trouver un endroit calme et silencieux où je pourrais me remettre de mes émotions matinales. Qui, je ne le rappelle pas, n'ont pas été fameuses jusque là. Alors que je recommençais, comme à mon habitude, à me perdre dans mes pensées, m'interrogeant sur les élèves de ce pensionnat, je me retrouvais face à une porte. C'était la fin du couloir que j'arpentais et cette porte en bois m'inspirait. Sans plus me poser de questions je l'ouvris doucement. Je découvris ainsi l'exact endroit que je cherchais sans même le savoir : la bibliothèque. Elle me semblait immense mais surement était-ce une illusion d'optique. Enfin peu m'importait finalement, j'entrais. On ne pouvait pas vraiment dire que le silence régnait mais ces doux chuchotements sonnaient comme une berceuse à mes oreilles. Un petit sourire illumina quelques instants mon visage. Je me mis à zigzaguer entre les grandes étagères, d'un pas lent. Une douce odeur de vieux livre mêlé à l'odeur des nouveaux planait dans l'air. Je sentais que cet endroit serait l'un de mes favoris dans cette pension. Des tables étaient alignées face aux étagères, mais toutes étaient remplies de groupes d'amis. Les tables étaient en carrés, acceptant des équipes de quatre. Deux ou trois tables plus petites étaient pour une personne seule mais évidemment elles étaient occupées. Je finis tout de même par trouver une table de quatre sans aucun élève aux alentours. Je pris place, m'asseyant mon aise sur l'une des chaises. Je n'avais rien à faire et je n'avais pas vraiment envie de lire, alors, j'observais le vas et viens des élèves que je pouvais apercevoir entre les étagères de bois. Cette bibliothèque était décidément un lieu magique. J'étais serein et j'avais même retrouvé un semblant de bonne humeur.
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